Une communication digitale qui vous ressemble

Aujourd’hui, je vais vous parler de livres, ou plutôt d’un livre, « La papèterie Tsubaki » de OGAWA Ito. Pourquoi parler de ce roman japonais dans un blog consacré à la communication digitale ? Vous allez le découvrir au fil des paragraphes. Bonne lecture.

Les livres, une part intime de moi

Du plus loin que je me souvienne j’ai toujours lu. Dès que j’ai pu déchiffrer les mots, j’ai aimé les livres et les histoires qu’il y a dedans. Depuis toujours je les dévore, insatiable. Je ne peux passer un jour sans lire. Où que j’aille, il y a un livre dans mon sac ou ma valise.

J’ai tenté les « ebooks » sur une liseuse, pour essayer de m’alléger quand je voyage. Mais ça n’est pas la même chose. J’ai besoin du contact avec le papier lorsque je tourne la page, de l’odeur qui s’en dégage, de l’objet dans ma bibliothèque qui me rappelle mille souvenirs.

Partout où je m’installe, ils me suivent. Au grand désespoir des ami·es qui m’aident à déménager ! Trop de petits cartons remplis de livres ! La première chose que j’installe c’est ma bibliothèque. Toujours. Avant la vaisselle, les vêtements. Une fois mes livres sortis des cartons, je me sens chez moi et je peux investir les lieux. J’ai du mal à les prêter car j’ai peur qu’ils ne reviennent jamais. Je ne donne jamais un de mes livres. Pour l’offrir, je le rachète. Celui que j’ai lu est trop intimement lié à moi.

Vous vous demandez pourquoi je vous confie tout ça ici ? Je vais y venir. Parce qu’il y a un lien entre les livres et mon métier d’accompagnatrice en communication digitale.

La papèterie Tsubaki de Ogawa Ito

Lorsque je lis un livre qui m’a particulièrement touchée, j’ai envie d’en parler à tout le monde, de donner envie de le lire. C’est ce que j’ai fait, il y a quelques jours, avec une amie. Je lui ai raconté l’histoire de Hatako et de sa papèterie. Et elle vu quelque chose qui n’était jamais apparu à mes yeux, elle a fait un lien, pourtant si évident, entre le livre que je venais de lire et la façon dont j’accompagne ma clientèle. C’est de ça dont j’ai envie de vous parler ici.

Hatako est une jeune femme de 25 ans qui revient vivre dans le village de son enfance, Kamura, et prend la suite de sa grand-mère comme écrivaine publique. La papèterie Tsubaki devient alors un lieu où les gens viennent livrer leurs difficultés (conflit, chagrin, déception…) pour qu’elle écrive à leur place des lettres qui allègeront leurs pensées.

Écrivaine publique est un métier d’écoute et d’attention à l’Autre afin de saisir toutes les subtilités de ce que qui est dit. Ensuite, Hatako doit choisir les mots, mais également, le papier, l’encre et sa couleur, l’outil d’écriture (stylo-bille ou plume, pinceau), l’enveloppe et même le timbre. Tout a de l’importance dans la culture japonaise. On ne rédige pas de la même façon un mot de condoléances, une lettre d’adieu ou de réconfort.

« Une fois que je sais plus ou moins ce que je vais écrire, je commence par choisir mes outils d’écriture. Le même texte offre un visage totalement différent selon qu’il est rédigé au stylo-bille, au stylo-plume, au stylo-pinceau ou au pinceau. Écrire une lettre au crayon à papier étant foncièrement malpoli, ce choix n’est même pas envisageable. »

J’ai trouvé ce livre passionnant car l’autrice décrit chaque étape de la réflexion de l’héroïne lorsqu’une nouvelle demande arrive. Nous comprenons les choix qu’elle fait et le sens qu’elle donne alors à la lettre qui sera envoyée. On apprend toutes les règles qui régissent la façon dont on écrit une missive en fonction de la personne à qui elle est destinée, mais aussi ce qu’on a dire et du message qu’il y a derrière les mots.

Écouter pour un accompagnement sur-mesure

Alors que j’expliquais tout ça à mon amie, le lien entre cette histoire et ma conception de l’accompagnement d’un client est devenu une évidence pour elle. Et lorsqu’elle m’en a parlé, la même évidence m’est apparue. Comment n’ai-je pas fait le lien moi-même ? Sûrement parce que je n’ai pas le recul nécessaire.

Mais, en effet, tout comme Hatoko, je prends toujours le temps d’échanger longuement avec la personne que je vais accompagner afin de comprendre au mieux son attente. Parfois même, je l’aide à l’affiner. Puis, je réfléchis à tous les outils que j’ai à ma disposition pour lui apporter ce dont elle a besoin.

Pas question de faire un pack fourre-tout dans lequel je mélangerais stylo-plume, stylo-bille et pinceau ! Non. Je veux choisir le service dont mon client ou ma cliente a besoin à ce moment précis, en fonction de sa connaissance de la communication. Pour certain·es, qui n’ont ni le temps ni l’envie de s’en occuper, je vais conseiller un service clé en main : je m’occupe de tout (audit, stratégie, mise en action). Pour d’autres, qui aiment mettre les mains dans le cambouis, je propose le coaching. Pas à pas et main dans la main, nous allons bâtir leur stratégie de communication digitale. Après quelques séances il ou elle sera parfaitement autonome et pourra prendre son envol en toute confiance.

Ma plus grande satisfaction est d’avoir apporté à ma clientèle le service qui lui ressemble ! Si vous avez envie de parler littérature de me raconter votre projet pour imaginer comment nous pouvons voler ensemble, je vous propose un appel « Découverte » d’une heure. Vous pouvez également aller faire un tour du côté des Services de l’Agence Uccello pour en savoir plus.

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